Le Café Littéraire / Entre Variations et Obstination avec Françoise Ascal |
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La
phrase dont je parle est nue, inutile, perdue d’avance autant
qu’obstinée à vivre. …
…
séjour, dégagé de la glu du quotidien qui poisse les mains, qu’on le
veuille ou non, qu’on sache ou non que rien ne se passe loin de lui/hors
de lui.
Françoise Ascal, Un rêve de verticalité
Absurdité à persister à tenir un journal et à rêver la nuit
aux moyens de le détruire pour que personne ne le lise après ma
disparition. Françoise
Ascal, L'obstination du perce-neige
De
plus en plus dessaisis de nous-mêmes, de notre destin, nous sentons
confusément que les vieux parapets sautent. Qu’en est-il de ces
fameuses « lois éternelles » qui ont prévalu durant des millénaires
en construisant dans nos inconscients une cosmogonie rassurante Françoise
Ascal, Un rêve de verticalité
Saint Colomban venu d’Irlande au VIe
siècle est-il monté jusquvici en voisin, lui qui fonda plusieurs abbayes
dans la région ? Françoise
Ascal, Un automne sur la colline
Glébeuse
moi-même, faite d’argile et de vent. Mais riche d’humus, de racines,
de mémoire vive. Françoise
Ascal, Un automne sur la colline «
humain, humus, humilité » Françoise
Ascal, Variations-prairie J’attends
l’hiver à venir, Simon
Ce qui dure serait plutôt ce qui efface. Françoise
Ascal, Un automne sur la colline décembre
2017
Je salue l’obstination du perce-neige, bulbe confié à la nuit. Françoise
Ascal, L'obstination du perce-neige
Adèle
ne demande rien. Juste d’aller le retrouver. Juste ça. Ne pas vivre
trop longtemps. Le rejoindre vite. Son aimé. Son soldat mort dans
l’autre guerre, la der des der alors qu’elle n’avait que
trente ans. Son inoubliable. Son unique. Le père de ses deux enfants. Françoise
Ascal, Un automne sur la colline
Tout fuit dans la métamorphose Françoise
Ascal, Lettre à Adèle Cher
Simon,
En ce premier jour de septembre, j’ai décidé de t’écrire. Françoise
Ascal, Un automne sur la colline
Aujourd’hui, des milliers de touristes s’engouffrent sur le
sentier devenu route goudronnée, et des cars empli de japonais, d’américains,
d’allemands accèdent à l’immense parking en toutes saisons. Françoise
Ascal, Un automne sur la colline Je
vous écris du haut d’un promontoire de cinq siècles
Une voix venue du Nord — celle de Pär Lagerkvist — oubliée et
muette depuis presque un demi-siècle, me souffle au visage sa prière du
soir :
Que
l’angoisse de mon cœur jamais ne se retire Françoise
Ascal, Un automne sur la colline Est-ce
que la lampe est un ventre? Françoise
Ascal, Entre chair et terre 6
janvier 2013
Travail de lumière jusqu’au bout. Même s’il ne s’agit que
de lueurs. Françoise
Ascal, L’obstination
du perce-neige
Cette nuit dans l’insomnie, une évidence : je dois travailler
sur le retable d’Issenheim. Il façonne l’une des plus impressionnante
icônes de la douleur et dans le même temps affirme le pouvoir thérapeutique
de l’art, sa force agissante, rédemptrice. Françoise
Ascal, L’obstination
du perce-neige Mathis
Grünewald
Françoise
Ascal, Grünewald, le temps déchiré radical
affamé
Françoise
Ascal, Grünewald, le temps déchiré
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